Pour quiconque ne connait pas encore, et puisque que je compte écrire un certain nombre d’articles à ce sujet, il me parait important de débuter par une présentation du jeu. Parce que oui, Don’t Starve est bien un jeu. Un jeu difficile ? Oui. Un jeu cruel ? Parfois (souvent), mais bel et bien un jeu, divertissant et passionnant. Développé par Klei Entertainment, le jeu de base est sorti en 2013. À cette version se sont ajoutées dans les années suivantes trois extensions (rien que ça !) : Reign of Giants, Shipwrecked et Hamlet.
Sur quoi et avec qui qu’on joue à Don’t Starve ?
Sur à peu près tout, en fait. Windows, Mac, Linux, Playstation (3, 4, Vita), Xbox One, Nintendo Switch, et même sur iOS et Android, pas d’excuse pour ne pas jouer à Don’t Starve ! En plus de ça, le jeu étant en 2D, il est peu gourmand en ressources et donc, pas besoin d’une bête de concours (et je parle de machine) pour pouvoir y jouer. Si la version de base et les extensions évoquées plus haut sont uniquement jouables en solo, et que vous êtes plutôt du genre sociable, il existe aussi l’équivalent multijoueur : Don’t Starve Together, qui a l’avantage d’être constamment mis à jour avec, par exemple, des événements saisonniers et de nouveaux items.
Mais alors, comment ça marche Don’t Starve ?
Eh bien c’est très simple, en théorie. Vous incarnez un personnage qui se retrouve dans un univers relativement peu hospitalier, avec rien dans les poches, et doit survivre le plus longtemps possible. Simple, non ? Oui, bon, il y quelques petites choses à prendre en compte tout de même…
Don’t Starve signifie littéralement « Ne meurs pas de faim » et, pour cause, dans le jeu comme dans la vie, si on ne mange pas, on meurt. Froide et implacable vérité. Néanmoins, là où le titre peu s’avérer trompeur, c’est que dans Don’t Starve, on peut mourir de plein d’autres choses que de la faim. À titre d’exemples, la folie, la nuit, le froid et les loups sont des moyens assez sûrs et rapides de mourir (pas de quoi pour l’astuce). Ce qui m’amène donc à évoquer les trois jauges qui sont présentes en haut à droite de l’écran du joueur à chaque partie. L’une d’elle concerne la faim, une autre la santé, et la dernière se rapporte à la santé mentale. Pour faire court, plus les jauges sont basses, plus ça sent mauvais. Mieux vaut alors les faire remonter rapidement.
La faim
Pour ne plus avoir faim, il faut manger. Jusqu’ici rien de compliqué. Reste à trouver de quoi se mettre sous la dent. Dans Don’t Starve, les aliments peuvent être consommés de trois manières différentes : crus, cuits, et cuisinés (et séchés si vraiment on entre dans le détail mais ce n’est pas l’objectif ici). Si vous êtes crudivores, il vous suffit de ramasser les vivres que vous trouvez (baies, carottes) et de les manger tels quels. L’ennui est que les aliments consommés crus rassasient peu en général. Mieux vaut donc les faire cuire sur un feu. Si cette méthode est idéale en début de partie, elle devient rapidement limitante car, d’une part, la nourriture ainsi consommée deviendra vite insuffisante et, d’autre part, certains aliments affecteront votre santé s’ils sont mangés de cette manière (c’est le cas, par exemple, de la viande de monstre). Reste alors la troisième méthode, la plus amusante et efficace, le crockpot (ou mijoteuse). Cette grosse cocotte, qu’il faut construire dès que possible, permet de faire cuire simultanément quatre aliments, qui vont ainsi se mélanger pour créer un plat. Ce plat sera différent en fonction des ingrédients utilisés. Boulettes de viande, nuggets au miel, ratatouille ou encore aubergine farcie ne sont que quelques exemples des nombreux repas qu’il est possible de concocter grâce au crockpot.
La santé
Dans Don’t Starve, la santé peut diminuer de plusieurs manières, la principale et plus évidente étant l’attaque par un ennemi. Ceci dit, le froid, la chaleur ou la faim peuvent également participer à votre trépas. Pour faire remonter votre santé, plusieurs options s’offrent à vous. Tout d’abord, manger certains aliments ou plats permet de regagner de précieux points de vie. Consommer des fleurs également, mais il vous en faudra beaucoup, ce qui fait de cette solution plutôt un plan B. Ainsi, lorsque vous êtes vraiment dans situation délicate, pour ne pas dire dans la mouise, votre salut viendra des potions de soin que vous pouvez fabriquer, et également des items et structures dans lesquelles vous pouvez dormir pour récupérer, tels que les tentes et sacs de couchage.
La santé mentale
Tout comme dans la réalité, être sain de corps ne suffit pas dans Don’t Starve, il faut également être sain d’esprit. Bon, le réalisme s’arrête là puisque, dans le monde réel, on ne se fait pas poursuivre par des spectres des ténèbres quand on est déprimé. Enfin, en principe. La santé mentale, ou sanity, peut être difficile à maintenir car de nombreux éléments peuvent la drainer, tels que le crépuscule, la nuit, la situation de combat ou encore le fait d’être mouillé. Afin de la restaurer, le joueur peut, par exemple, utiliser un sac de couchage ou une tente (comme pour la santé tout court). Il peut également cueillir des fleurs, manger des champignons verts cuits (et j’insiste chaudement sur le « cuits »), ainsi que se délecter de viande séchée (ou jerky).
Un petit conseil pour commencer à jouer à Don’t Starve ?
Oui. Ne mourrez pas de faim, ni de mauvaise santé, ni de dépression. Voilà, vous êtes maintenant prêts pour Don’t Starve.
Plus sérieusement, cette présentation du jeu n’est évidemment pas exhaustive et il y a encore beaucoup de choses à connaître pour faire partie des meilleurs survivants. Les conseils donnés ne fonctionnent pas forcément pour tous les personnages jouables car ceux-ci disposent chacun d’avantages et de failles qui leur sont propres, ce qui sera d’ailleurs l’objet d’un prochain article. J’espère néanmoins avoir pu aiguiser votre curiosité. Vous l’aurez compris, j’aime Don’t Starve, pour sa simplicité d’utilisation, pour ses graphismes rappelant les dessins de Tim Burton, pour la grande variété de possibilités offertes, pour ses extensions qui passeraient pour des jeux à part entière, et même pour sa sévérité. Entre nous, à mes débuts, je suis morte trois fois dans la nuit noire avant de comprendre que je pouvais construire un feu…véridique. Mais je n’ai pas abandonné, j’ai joué en multi afin de profiter de l’expérience de mes pairs. J’ai aussi longuement parcouru le Wiki qui est absolument merveilleux et indispensable pour espérer passer sa première saison. Parce oui, c’est ça aussi Don’t Starve : de la recherche. Rien ne vous sera donné tout cuit, rien de tombera du ciel. À part des grenouilles. Mais il vaut peut-être mieux que je garde ça pour plus tard…
Du coup, le conseil c’est quoi ?
Essayez, et quand vous serez mort (parce que vous allez mourir), essayez encore.
Aaaaah, ce jeu… ♥️💚♥️💚♥️
Vivement les articles sur tes aventures !!